Analyses sanguines de confirmation lors de contrôles routiers en Belgique : apport du screening toxicologique par UPLC-QTOF et comparaison avec les procédures françaises.
Conclusion
L’application de la législation belge, qui fixe une liste de molécules à rechercher avec un seuil de positivité, avait confirmé la présence de produits stupéfiants dans 90,7 % (233/257) des échantillons. Cette différence de résultats entre la France et la Belgique illustre le défaut d’harmonisation entre les pays européens en matière de contrôle routier vis-à-vis des stupéfiants, s’expliquant notamment par des politiques différentes dans le cadre de la sécurité routière (aspect préventif ou répressif). Seule, 5 % des conducteurs contrôlés avaient consommé au moins un NPS. Cette consommation serait passée inaperçue si ces conducteurs n’avaient pas également consommé un stupéfiant « classique » positivant le dépistage salivaire. Ces résultats démontrent la réalité de la consommation de NPS en Belgique, mais aussi l’efficacité du screening toxicologique par la technologie QTOF pour les déceler.
In Toxicologie Analytique et Clinique. Vol.28, n° 2, suppl. Juin 2016, p. S12–S13. 24e congrès annuel de la Société Française de Toxicologie Analytique.
Laboratoire de toxicologie, CHRU, Lille, France
Laboratoire de toxicologie, institut national de criminalistique et de criminologie, Bruxelles, Belgique
EA4483, université de Lille 2, Lille, France