Usage de stupéfiants au volant.

Date du document: 
12/12/2012
Étude rétrospective des résultats des analyses de confirmation pratiquées par deux laboratoires, étude des performances des tests de dépistage (calcul de la valeur prédictive positive), évaluation de la fiabilié diagnostique des dépistages confirmés pour l’usage de stupéfiants au volant
Annales de toxicologie analytique.Vol. 24, N° 3, 2012,pp. 129 - 137. Bilan des résultats de deux laboratoires :CHU Lille & Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. Résultats : La substance illicite la plus fréquemment mise en évidence chez les conducteurs dépistés est le cannabis, avec une distribution (parmi les dossiers soumis à confirmation) de 51 % au CHRU de Lille (458 confirmations pour 895 dossiers) et 87 % à l’IRCGN (679 confirmations pour 779 dossiers). Les amphétamines et dérivés se classent au deuxième rang avec 6 % de prévalence parmi les échantillons analysés par le CHRU de Lille (soit 57 dossiers sur 895), alors qu’à l’IRCGN ce sont les opiacés (15 dossiers sur 108 confirmations). Les dossiers dans lesquels de la morphine a été mise en évidence restent difficiles à interpréter en termes d’usage de stupéfiants en raison du facteur de confusion lié à l’administration à visée antalgique ou la prise d’opiacés licites. Conclusion : Les tests de dépistage urinaire ou dans le fluide oral sont aptes à repérer les conducteurs ayant fait usage de stupéfiants. Le cannabis est la substance la plus fréquemment retrouvée, ce qui est en accord avec les données disponibles sur les habitudes de consommation en population générale.
Auteur(s): 
M. Perrin et al.
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